Introspection

Pour ce premier article sur le blog, aussi étonnant soit-il, je ne voulais pas vous parler « bijoux » mais je voulais lancer un sujet de « Partage » sur ce que l’on vit chacun de notre côté actuellement. Un article qui uni plus qu’il ne divise. Et ce, même si nous avons des avis et des perceptions différentes du sujet (cf. Ce que l’on vit en ce moment et qui n’est vraiment pas chouette). 

L‘hiver, propice à l’introspection

On dit souvent que l’hiver est propice à l’introspection. Encore une fois je crois que je valide cette croyance générale qui veut que chaque hiver nous fassions du tri dans notre tête. Ce qui signifie aussi faire du tri dans notre maison pour laisser place à un renouveau au printemps. 

Cet hiver j’ai fait le point sur ma vie et sur la personne que je voulais être. Face à la solitude que je me suis imposée par mon choix professionnel et que l’on nous a aussi imposé par le biais de cette pandémie, j’étais comme obligée d’être face à moi-même. J’ai eu de quoi bosser et mettre en lumière ce que j’avais appris et ce que je souhaitais améliorer chez moi. Finalement pour que ça résonne encore plus fort chez la « future moi ». Celle là je ne la connais pas encore, mais j’ai une vague image de ce qu’elle peut représenter. Et tu sais quoi ? Je suis déjà super fière de ce qu’elle est devenue. 

Se féliciter du chemin parcouru

Je crois qu’on ne se félicite pas assez personnellement des choix que l’on a fait, des décisions de vie qui se sont imposées à nous et que nous avons eu le courage d’affronter, des centaines de remises en question qui nous ont traversé l’esprit et des émotions fortes qui nous ont parfois parcouru le corps jusqu’à l’épuisement moral. J’ai compris l’importance de faire fonctionner le corps et l’esprit à l’unisson. Car l’un influence l’autre de manière systématique et ne soyez pas surpris de développer des maladies quand vous n’êtes pas alignés avec ce que vous devriez être. Ce que vous avez décidé d’incarner dans cette vie. 

J’en parle car je l’ai vécu. J’ai vécu cette phase où mon corps ne suivait plus et ne pouvait plus supporter tout ce que je lui imposais. C’était il y a deux ans. Je ne vivais pas la vie que je souhaitais profondément, et ce, professionnellement ou personnellement. Je me contentais de me dire que c’était confortable, mais je n’étais pas heureuse. Et cette claque que je me suis prise quand j’ai pris conscience que ça n’allait plus. Je faisais des crises d’angoisses de plus en plus rapprochées. Mes amis ne me voyaient pas et plus comme ils m’avaient connu. Quand on parle de n’être plus que l’ombre de soi-même, je crois que je l’étais. Mais en même temps à ce moment là ma fille avait 2 ans et demi, et je devais faire face, au moins pour elle. 

J’ai cru que ça passerait, que ça irait. Plus les jours avançaient et plus je n’arrivais pas à faire face, jusqu’à l’épuisement total et la dépression. 

Et si toi aussi tu osais ? 

Je propose que toi aussi tu te mettes face au miroir et que tu comprennes. Que tu comprennes qu’on a tous des blessures, qu’on a tous des angoisses, qu’on a tous peur, qu’on a tous échoué un jour, qu’on s’est tous comparés à ce que l’on pensait être mieux que nous, qu’on a tous essayé de mentir parce qu’il était plus facile de mettre un masque que d’avouer une vérité qui fait mal, qu’on a tous voulu être quelqu’un d’autre… et c’est ok. Et on s’est tous dit un jour « mais j’ai pas le droit de me plaindre; t’as vu la vie de ces gens là … ». Et là ce n’est plus ok. Parce que tu as minimisé ta souffrance sous prétexte que d’autres vivent pire que toi. Et je te l’accorde, il y aura toujours pire que toi. Mais ça ne donne le droit à personne et ni même ta propre personne de minimiser celle-ci sous prétexte que … Au final on s’en fout, ne te compares pas, vis juste ce que tu as à vivre et transcende ces émotions qui sont saines et qui te permettront de guérir profondément.

Je suis persuadée aujourd’hui, après avoir quitté mon ex-conjoint, après avoir quitté mon travail, après avoir vendu mon appart, après avoir fait de mon mieux pour que ma fille soit épanouie en pleine tempête, après avoir vécu le début de cette pandémie(et toujours pas de fin), après avoir commencé une formation, après avoir arrêté cette formation, après avoir touché le fond… je suis persuadée que TOUT EST POSSIBLE. 

TOUT EST POSSIBLE

Oui parce qu’en fait, après tout ça, j’ai aussi rencontré des personnes merveilleuses qui m’ont aidée dans mon cheminement. Elles m’ont tendu la main et inspirée. Elles étaient là aussi sur ce chemin, il suffisait de relever la tête. Elles m’ont encouragée à être celle que je souhaitais être. Elles m’ont réveillée et révélée. Quelle fierté d’avoir accepté de me mettre face à ce miroir. Pour aussi voir toutes ces choses que j’étais capable de bâtir et de faire pousser même au milieu du désert. 

Aujourd’hui j’ai créé ma micro-entreprise et je suis entrain d’écrire un article sur ce blog pour partager un peu de moi. Je me suis incarnée pour créer et partager, j’en suis persuadée. Et je sais que ce bout de chemin, je ne veux pas le faire seule, mais avec vous. 

Il s’agit là d’un message d’espoir et de guérison, car oui, comme un malade en rémission, je suis fière du chemin parcouru et de la force que j’ai eu pour traverser cette phase de vie. Quelque part je l’avais inconsciemment choisie pour me mettre face à de nombreuses blessures. Le tout était de l’accepter et d’ouvrir les bras à la guérison. En fait, même dans les pires situations, il y en aura toujours une si tu le décides. 

Je te souhaite une belle année 2022, pleine de surprise et d’amour.
Je veux en diffuser (de l’amour) autour de moi. Ici j’espère pouvoir t’aider à trouver quelques clés qui ouvriront certaines des portes qui te sont destinées. Tu prends celles qui t’attirent et tu laisses le reste, ne t’encombres pas avec ce qui ne résonne pas en toi. 

Avec toute ma plus belle énergie, passes un superbe week-end, 

Julie ♡